Les outils d’intelligence artificielle, notamment ChatGPT, sont de plus en plus présents dans notre quotidien, y compris dans le monde politique. Les députés de l’Assemblée nationale commencent à les utiliser, avec une certaine méfiance mais aussi une certaine fascination. Cet article explore comment l’IA est utilisée par les députés et comment elle pourrait transformer leur travail.
ChatGPT : un outil encore peu utilisé par les députés
ChatGPT, le robot conversationnel développé par OpenAI, est encore peu utilisé par les députés. Certains, comme Eric Pauget, estiment que l’IA est encore trop éloignée de leur réalité quotidienne. D’autres, comme Constance Le Grip, sont plus curieux et tentent de se documenter sur ces nouvelles technologies. Cependant, ils sont encore peu nombreux à utiliser ChatGPT dans leur travail quotidien.
Une utilisation en coulisses
Si les députés sont encore peu nombreux à utiliser ChatGPT, leurs équipes, en revanche, semblent avoir adopté cet outil. Il est notamment utilisé pour améliorer la qualité de l’écriture ou pour accélérer les recherches. Cependant, cette utilisation reste discrète et peu reconnue.
ChatGPT : un outil pour gagner du temps
ChatGPT est principalement utilisé par les députés et leurs équipes pour gagner du temps. Il peut aider à traduire des textes en anglais, à accélérer les recherches ou à synthétiser des données. Cependant, il ne semble pas encore avoir bouleversé la manière de travailler des députés.
Les limites de l’IA
Si l’IA offre de nombreuses possibilités, elle présente également des limites. Les députés sont conscients qu’ils ne seront pas élus grâce à ChatGPT et que cet outil ne peut pas remplacer le travail humain. De plus, l’IA peut être source de fausses informations, comme l’a dénoncé le député Éric Bothorel.
Les craintes liées à l’IA
L’IA suscite également de nombreuses craintes dans le monde politique. Les députés craignent notamment les deep fakes, ces fausses vidéos qui peuvent faire dire n’importe quoi à une personnalité politique. Ils redoutent que ces nouvelles technologies puissent être utilisées pour tromper les électeurs lors des campagnes électorales.
Conclusion
En conclusion, l’IA fait ses premiers pas dans le monde politique. Si elle offre de nombreuses possibilités, elle suscite également de nombreuses craintes. Les députés sont encore peu nombreux à l’utiliser, mais cela pourrait changer dans les années à venir.
